30 heures de plaisir

l' homme connaïtra sa nature d'être humain lorsqu'il aura compris que chaque instant doit être vécu comme unique et jouissif "



cette pensée présentée dans l'émission d'hier soir (faut pas rêver) par un homme vivant isolé dans une île du pacifique sud résume bien mon week end de pêche dont je vais vous compter les détails.




Tout débute samedi matin à l'aube, vers 6H du matin j'aborde la traditionnelle sortie du samedi : au programme 5H au bord de l'Ognon sur un ancien poste retapé à la sueur du front et de la hache en aval de Moncey (je reste malheureusement vague sur ce point car le peu de poste me fait craindre les crabes et/ou les gardes ) pour ces 5 heures ce sera un simple récit car j'avais oublié mon appareil photo à la maison.

Il est donc 6H du matin l'ognon très calme enveloppé d'une couche de brume rendue rose par le soleil levant les oiseaux chantent, les insectes se reveillent, bref un bon week end qui commence. Mon père m'accompagne et pêchera 100 mètre en amont sur un poste également retapé par mes soins. Mon poste a été amorcé le mercredi soir ainsi que le vendredi soir pour un total de 3 kg de frolic. je pêcherais à deux lignes la première en amont pêchera le plateau le plus amorcer avec un gros vers à l'hameçon (ce choix est guider par les échec la semaine précédente de la bouillette et des tigers), la deuxième pêche 20 mètre en aval au ras d'un arbre mort dans l'eau avec une bouillette à la pèche (puis un gros vers en fin de pêche). Une fois les lignes placées je scrute la rivière et vois passé comme tous les jours les trois cygnes sauvages du secteur et entend le pic tappé les arbres. au bout d'une heure je vais boire le café avec mon père, soudain un départ viloent se produit, après un 100 mètre douloureux dans les orties je constate que le swinger de la ligne au gros vers est défait et le fil totalement détendu, je ferre par principe mais je sais que c'est trop tard l'hameçon est débarrassé de son vers. Durant lesdeux heures qui suivent cette canne subira deux nouveau micro-départs conclus par des ferrages vides. Vers 10H30 les cygnes (qui sont 3O mètres enaval de mes lignes décident de décoler le vacarme provoque sans doute la peur d'un poisson qui suçait la ligne au vers et provoque un violent départ, je me jette sur la canne et abaisse celle ci dans l'eau car les cygnes fonçaient droit dedans je ferre ensuite dans le vide une fois de plus, ma partie de pêche se treminera une demi heure plus tard. Mon père lui aura pris quelques gardons et brêmes.





Une fois rentré à la maison j'apprends que mon oncle (HD25) projette de faire un 24H sur le parcours de nuit de Fourbanne sur le Doubs, je décide de l'accompagner, rendez vous est donné à 17H, 18 H on arrive sur zone, il fais très chaud, le premier poste que nous croisons est occupé par un carpiste qui a sorti le biwy, on remonte progressivement le parcours, le second poste est une vraie décharge publique c'est tout bonnement dégueulasse et en plus la plupart des déchêts semblent provenier des pique-niqueur utilisant allègrement le pdn, le cinquième poste du parcours est le bon, une double plage de galet très propre et facile d'installation (le fils de mon oncle nous accompagne) on décide de s'y mettre chacun de nous prendra une des deux moitiés de la plage. Le sondage révèle un fond qui comporte une cassure à 10 mètres puis une plage de galets sur plus de 30 mètre de large, ensuite le chenal au raz de la berge d'en face.





je décide de pêcher à 3 cannes, la première pêchera au bouquet de vers de terrau directement dans le chennal à plus de 60 mètres de distance, la deuxième pêchera la cassure à 15-20 mètres avec maïs - tigger au bout de la ligne et la dernière pêchera l'aval de la cassure avec une bouillette frolic les deux dernières seront sur amorçage maïs-frolic, la soirée passe tranquilement au moment de relancer les cannes avant la nuit je ferre (par principe) la canne au vers dans le chenal et me retrouve aux prises avec des coups de tête (mon détecteur était resté muet ) la décroche est rapide je suis un peu dégouté. la nuit à la belle étoile se passe tranquillement (une brême pour mon oncle), durant la journée du dimanche les bipper resteront totalement muets, les raisons : sans doute les fortes chaleurs et le fait que les carpes doivent fréquenter à cette saison le chenal.











durant l'attente outre la bronzette je pêcherais la friture avec mon cousin (goujons, ablettes et rousses) les pieds dans l'eau, m'amuserais à essayer d'attraper les loches et à prendre des photos de la micro faune grouillante (des dizaines de demoiselles et libellules en accouplement et des chenilles et papillons).


voici quelque clichés :


































Malgré un capot après 30 H de pêche, la nature, la famille et le climat m'aura permis de passer un de mes meilleurs week end au bord de l'eau


et vive la rivière